Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
IcI .:. MaInTeNaNt
26 février 2009

Ecrans

paranoid_park

"Genre : l'âge de l'apesanteur.

Alex, 16 ans, fondu de skate, n'adhère vraiment qu'à sa planche. Ou plutôt à l'univers parallèle qu'elle lui ouvre, tout en apesanteur. Pourtant, il y a de quoi redescendre sur terre : il y a eu un mort non loin du Paranoid Park, le paradis malfamé des skateurs. Un agent de sécurité est passé sous un train de marchandises. Ne cherchez pas plus loin, le suspense ne dure pas. Celui qui a involontairement provoqué la mort du vigile avant de s'enfuir, c'est Alex. Le roman originel (signé Blake Nelson) se présente comme le journal du coupable, cherchant à retrouver ses marques après l'accident. Face à ce type de personnage, la plupart des cinéastes se font tour à tour procureur, avocat de la défense et prêtre. Gus Van Sant explore tout autre chose.

Le sujet du film n'est pas la faute du héros, mais sa distance à la réalité. A fortiori dans une société où plus personne n'est là pour dire la loi. Même pas le flic, plutôt porté à l'empathie, à l'identification avec l'adolescent (« moi aussi, je faisais tout comme toi »). Comme posté dans le cerveau d'Alex, Gus Van Sant enregistre avec une neutralité bienveillante les sensations, les images et les sons qui traversent le lycéen. Troublante expérience que de voir ainsi défiler les figures du film de teenager (girlfriend, potes, parents divorcés) depuis l'intérieur de cette conscience aux abonnés absents. La mort n'est-elle qu'une image mentale à zapper au plus vite ? La culpabilité, un bourdonnement dans les oreilles dont on attend que « ça » passe ? Questions lancinantes, film vertigineux."

Louis Guichard -Télérama

We_Own_the_Night_

"La nuit nous appartient retrace un enchaînement fatal de circonstances au cours duquel l'autorité familiale ne cesse de se déplacer. Le brio du film est d'avoir parfaitement transposé l'aspect shakespearien de cette histoire de rivalité et de loyauté dans le New York de la fin des années 80 : décors, costumes, musique (la BO est volcanique !), rien ne manque au tableau et tout sonne juste. En termes d'analyse psychologique, on retrouve cette richesse. Les trois hommes et la femme sacrifiée sont poignants car contraints à un renoncement cruel. Chaque personnage est une histoire à lui seul, un bloc de tension. D'où le côté oppressant et palpitant à la fois. D'abord torride - l'histoire s'ouvre sur une scène érotique -, le film se liquéfie, s'emplit de larmes. Jusqu'au déluge, lors d'une course-poursuite d'anthologie."

Jacques Morice -Télérama

Letrange_histoire_de_Benjamin_Button

C'est vrai que c'est bien foutu, c'est touchant, tout ça... Mais pas de quoi en faire toute une (étrange?)histoire.

Et puis, ça y est, je grandis :) Je regarde enfin avec plaisir les vieux films qui trainaient sur mes étagères depuis les amphis abandonnés d'Histoire du cinéma...

le_testament_Mabuse

- 1933 -

M_le_maudit

M LE MAUDIT - Fritz LANG - 1932

Madame_de

MADAME DE - Max OPHULS - 1953

« Dans une scène célèbre de Madame de..., les yeux fermés, la joue appuyée sur une porte qui se referme, Darrieux répète une litanie amoureuse, des mots simples qui révèlent une passion qu’elle prétend nier : "Je ne vous aime pas, je ne vous aime pas, je ne vous aime pas", dit-elle à l’homme qui s’en va... Suit alors un moment de grâce absolue, quelques secondes magiques où apparaît, dans tout son éclat, le talent qu’a toujours eu Darrieux à insuffler à ses comédies une sourde mélancolie et à parer ses drames d’une dérision légère, impalpable. Comme la certitude douce-amère qui lui aura servi de philosophie. L’idée, terrifiante et juste, que dans la vie tout ce qui est inéluctable n’a décidément aucune importance. » Pierre Murat Télérama.

"La femme que j’étais a fait le malheur de celle que je suis devenue."

Publicité
Publicité
Commentaires
IcI .:. MaInTeNaNt
Publicité
IcI .:. MaInTeNaNt
Catégories
Publicité